De l’air!

 

Respirer… parmi les besoins essentiels à la vie, il est celui dont on peut se passer le moins longtemps.

La qualité de l’air que nous respirons représente une dimension essentielle de notre bien-être et son impact sur la santé n’est plus à démontrer. Or malgré cette évidence et selon un rapport de l’OMS, chaque année plus de sept millions de décès seraient liés à des maladies consécutives à la pollution atmosphérique.

Pour des raisons sanitaires et environnementales, il est donc essentiel de prendre soin de l’air que nous respirons.

A l’abri chez soi?

Irritation des muqueuses, toux, asthme, allergies, rhinite, maux de têtes, pneumopathies, maladies chroniques… la liste est longue des effets délétères soupçonnés de la pollution de l’air sur la santé

Alors, mieux vaut rester chez soi? Rien n’est moins sûr. Selon l’OFSP, en Suisse, on estime à 3700 par an le nombre de décès prématurés liés à la pollution de l’air intérieur. L’intoxication est souvent insidieuse et les effets se déploient à long terme, rendant difficile l’établissement d’une relation de causalité mais le sujet préoccupe de plus en plus les autorités sanitaires, partout dans le monde.

Au travail, à l’école, chez soi, la qualité de l’air est devenue, à juste titre, un enjeu de santé publique et dans de nombreux pays, des campagnes de prévention voient le jour.

On considère qu’un air est pollué lorsque l’on retrouve dans sa composition des polluants chimiques, biologiques et physiques dans des quantités suffisamment importantes pour impacter sur la santé de ceux qui le respirent. Les sources de pollution sont nombreuses et variées et contaminent notre environnement souvent à notre insu: matériaux de construction, peintures, vernis, appareills à combustion, bougies, parfums, fumées, gaz, moissisures, acariens… Retrouvez ici les conseils judicieux d’aménagement et d’hygiène de vie de la ligue pulmonaire suisse. 

Une ventilation adéquate et régulière est essentielle pour lutter contre la pollution intérieure. «Ouvrir les fenêtres est nécessaire mais cela ne suffit pas, prévient Roger Waeber du service Polluants de l’habitat à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il faut disposer d’un système de ventilation mécanique ou naturel adapté au bâtiment, et surtout l’entretenir.»